Étonnamment, le désert s’est invité depuis quelques semaines par une ribambelle de synchronicité.
Glissant des livres, des photos, des objets, des rencontres comme des grains de sable dans mes bottes de sept lieu.
C’est donc avec lui que je souhaite avec vous partir dans un voyage symbolique explorateur.
En hébreu, le désert se nomme Midbar, une étendue à perte de vue qui fascine, inspire ou effraie.
Peur de s'y perdre, crainte d’y disparaitre ou inversement espace de silence et d’écoute profonde où un dialogue pourrait naitre entre soi et le Soi
Qu’avons nous y entendre de nous-même dans la vastitude ou le temps semble arrêter mais pas que, là où le ciel donne rendez-vous aux étoiles et à la lune.
Si le désert m’était conté comme un rêve, comme un espace qui s’ouvre vers un recueillement, un ferveur féconde.
Quand nous décidons de le traverser ce n’est pas uniquement par tourisme, plaisir des yeux, c’est autre chose. Un désir très profond, d'un retour vers nous-mêmes, non comme un repli mais un temps propice à méditer sur notre vie, à contempler nos silences !
Deux lettres Hébraïques m’accompagne en vous écrivant ces quelques lignes.
- Guimel, la 3e lettre "le chameau,"qui nous invite à nous séparer de ce qui encombre pour laisser émerger d’autres ressources, nourritures, d’autres forces intérieures afin de traverser notre désert, dés plus farouche au plus lumineux.
Enfin,
- Noun, la 14e lettre hébraïque, lettre de la splendeur, porte le chiffre 50 dans la guematria hébraïque (numérologie symbolique pour lire les textes sacrés ) chiffre relié à la séfira Bina : « l’intelligence" le discernement, le recul. Noum, vient de la racine « se perpétuer » en hébreu comme le transmet Rivka Crémisi dans « Splendeur des lettres, splendeur de l’être » Avec
la lettre Noum, à mes yeux, la poésie écrit : " de la nuit née le jour, du jour vient la nuit" Noum est la vastitude de l’inconscient, des portes, une porte à ouvrir pour rencontrer le renouveau !
Dans le désert, on peut s’y perdre quand on cherche, quand on croit tout savoir mais quand on s’y abandonne totalement, allègrement , nous ne sommes pas à l’abri de découvrir notre oasis intérieur !
Si les lettres hébraïques et sa thérapeutie vous murmure au coeur c’est ici :
Et si l’analyse des rêves tout autant, comme chemin d’individuation, de dialogue avec l’ombre et la lumière pour inviter votre soleil à déployer ses propres rayons, c’est ici : https://www.yaelchandesarbres.com/post/suivre-une-analyse-de-r%C3%AAves-la-voie-de-la-psychanalyse-symbolique
Yaël Catherinet-Buk
ANALYSTE DE RÊVES- AUTRICE-ACCOMPAGNANTE HOLISITIQUE
L’Antre Bleue
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