Les amazones
Mes chères sœurs, j’ai envie de vous écrire des vers et de la prose d’amour, de chanter, de créer, de peindre et transformer sans m’arrêter.
Je viens offrir ma poésie aux femmes qui souffrent dans leurs seins, éloges du féminin, fleurs du cœur, essence de notre intérieur.
Il arrive que certaines femmes deviennent amazones, rencontrent une souffrance et une blessure terrible sur leur chemin de vie.
Un mal qui coupe, un mal qui enlève, un mal qui blesse, un mal qui pénètre, chavire...
Une douleur qui déchire, une douleur que nulle ne peut comprendre s’il ne l’a pas traversée.
Alors, comment remettre de la douceur, de la couleur sur ta poitrine?
Comment déposer un baume d’amour caressant tes voluptés féminines ? J’aimerais que ton cœur retrouve son élan, que le courage et la force restent en toi.
Que tes seins soient saints et qu’ils dansent en toi, tels que tu es, belle, ravissante et aimante. Nous traversons des nuages et des montagnes, des solitudes et des chagrins, mais rien n’est figé. Au-delà des apparences, tout est possible.
Je sais que la plaie restera, la cicatrice rappellera le chant profond.
Seulement, sache qu’une main, un cœur, une écoute sont présents au-delà de tout.
Alors oui, ouvrons tous nos yeux, nos maisons, nos cœurs et nos com- passions à la douleur, à la femme blessée cherchant sa lumière.
Dans cette bataille, tu te sens seule dans le noir et, pourtant, il existe un amour, une tendresse, une flamme pour t’accompagner, te soutenir, t’apaiser.
Dans cette croisade, toutes les femmes peuvent se donner la main.
C’est vital, important, c’est de notre devoir.
Alors, aimons-nous vivantes et accueillons toutes les différences, toutes les blessures.
Créons des havres de paix, d’un amour juste et protecteur.
Nous le pouvons !
Extrait du livre : Le Féminin Guérisseur - Yaël Catherinet-Buk
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